Ma chère France, dans deux jours tes habitants désigneront la nouvelle ou le nouveau monarque présidentiel(le). Ce choix aurait pu préfigurer d’un changement de régime mais il n’en est rien étant donné que les deux candidats qui proposaient de passer à une nouvelle Constitution (Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon) ont été éliminés. Depuis le 23 avril au soir, la campagne s’est perdue dans les caricatures et autres injonctions au vote moral. Il faut voter Macron pour faire barrage au FN nous disent les uns, il est impossible de glisser un bulletin Macron dans l’urne dans la mesure où sa politique crée du désespoir et de la précarité nous disent les autres. Il ne s’agit pas ici ma petite France de reprendre ce débat qui a animé cet entre-deux tours. Je suis, à vrai dire, atterré de voir le niveau qui a été celui de cette campagne séparant les deux tours. Tu mérites bien mieux que cela, j’en suis convaincu. Aucun débat de fond durant cette finale alors même que deux projets radicalement différents s’opposent. Il n’y a, certes, pas eu de débat de fond mais cela ne nous a pas empêchés de le toucher, le fond. Ne votez pas pour le banquier de chez Rothschild scandait-on d’un côté. Ne votez pas pour le fascisme en personne rétorquait-on de l’autre. Voilà peu ou prou à quoi a ressemblé cet entre-deux tours qu’on nous dit pourtant décisif pour ton avenir.
Depuis le 23 avril, un grand trouble parcourt les électeurs de gauche ma chère France. Faut-il aller voter pour Emmanuel Macron ou ne pas le faire ? Ce questionnement est lourd pour qui a voté en faveur de Benoît Hamon et, a fortiori, en faveur de Jean-Luc Mélenchon. L’objet de cette missive n’est ni de culpabiliser – quelle cohérence aurai-je alors à fustiger l’injonction au vote moral ? – ni de critiquer les uns ou les autres. Je suis, en effet, de ceux qui pensent qu’une telle décision est difficile à prendre et qu’il n’y pas de mauvais choix. Chacun décidera en son âme et conscience, l’important étant de ne pas nous diviser sur cette question. Il n’y a, en effet, pas un choix qui serait plus légitime que d’autre, pas une position qui serait plus respectable qu’une autre. Nous voilà confrontés à une tragédie au sens premier du terme, à savoir deux légitimités qui s’affrontent (faire opposition au FN, ne pas vouloir voter pour le libéralisme fou porté par Monsieur Macron) sans que l’une ou l’autre de ces légitimités ne soient plus légitime que l’autre. Personnellement dimanche je m’abstiendrai. C’est pourquoi, petite France, je t’écris cette lettre. Non pas pour me justifier de quoi que ce soit mais bien plus pour expliquer les raisons de mon non-vote pour Emmanuel Macron ce dimanche (je n’aborderai pas la question de Marine Le Pen dans cette lettre parce qu’il est absolument inenvisageable que je puisse un jour glisser un bulletin FN dans une urne).
Dès le soir du premier tour, Monsieur Macron a fait preuve d’une morgue proprement incroyable. Ne semblant pas réaliser à quel point l’heure était grave pour toi, chère France, il a déroulé un discours de victoire de second tour ou presque. Pas une fois lors des treize longues minutes de son allocution il n’a fait allusion au fait que le Front National venait de battre son record de voix lors d’une élection en récoltant plus de sept millions et demi de suffrages. Il a d’emblée réclamé un vote d’adhésion à son projet et non pas un vote de barrage au fascisme et à l’extrême-droite. A cet égard, la comparaison avec Jacques Chirac en 2002 est cruelle pour celui qui se veut être le renouveau de la politique politicienne mais qui n’en est que l’énième avatar. Crois-tu qu’il aurait arrondi sa position en se rendant compte de la situation ma chère France ? Que nenni ! Durant les deux semaines de l’entre-deux tours il n’a eu de cesse de répéter qu’un vote pour lui dimanche était un vote d’adhésion pleine et entière à son projet. En réponse à Jean-Luc Mélenchon il a affirmé qu’il ne modifierait pas son projet parce qu’il était arrivé en tête et que les Français l’avaient désigné. Monsieur Macron semble oublier qu’il est certes arrivé en première position mais qu’il n’a recueilli que 24% des suffrages exprimés et une part encore moindre des électeurs inscrits. C’est son droit le plus profond de ne pas vouloir tendre une main et c’est mon droit le plus profond de ne pas vouloir voter pour ce projet. Je suis de ceux qui accordent encore de l’importance à la parole donnée et lorsque Monsieur Macron explique qu’un vote pour lui vaut adhésion à son projet j’y accorde de l’importance. Le candidat d’En Marche se place d’ailleurs dans une position très méprisante à l’égard de l’électorat de gauche en affirmant dans le même temps qu’il combat la gauche et qu’il réclame un vote d’adhésion.
Mais, chère France, il y a encore plus fou, à mes yeux, dans l’idée de faire barrage au FN en votant pour Macron. D’aucuns nous expliquent que le vote barrage qu’ils nous proposent n’est en rien un blanc-seing ou un chèque en blanc donné au « chérubin » ainsi que l’appelle Aude Lancelin. C’est, au mieux, faire preuve d’une formidable naïveté et, au pire, être d’un cynisme inouï. Que cela plaise ou non, dans cette Vème République qui te régit chère France et dans son présidentialisme à outrance, voter pour une personne c’est bel et bien lui donner une forme de chèque en blanc. C’est bien simple, dans notre système politique actuel avec ses institutions d’un autre âge il suffit simplement de ne pas avoir de majorité absolue contre soi à l’Assemblée et vous avez les mains libres. Rien n’empêche en effet un Président de gouverner uniquement via l’article 49 alinéa 3 de la Constitution. Que postule, en effet, cet article ? Qu’il faut que 289 députés votent la motion de censure pour qu’une loi ne passe pas. En cela, dans le bal de Tartuffe qui nous sert de Parlement, on peut aisément imaginer un Emmanuel Macron minoritaire à l’Assemblée mais parvenant à gouverner parce qu’il n’y a pas une majorité absolue contre lui. Voilà la situation ma chère France et dire cela ne revient ni à accuser ni à fustiger ceux qui voteront pour lui. Il s’agit simplement de le savoir.
Petite France, sais-tu qui aura été la première victime de cette campagne et de cette élection présidentielle ? Ce n’est ni François Fillon, ni Jean-Luc Mélenchon ni même les deux partis de gouvernement qui, pour la première fois, sont tous deux absents du deuxième tour. Cette victime, pour paraphraser un petit président, n’a pas de visage, pas de parti, elle ne se présentera jamais physiquement devant nous et pourtant elle a énormément souffert lors de cette campagne et encore plus depuis le 23 avril. Cette victime, c’est la cohérence. Depuis près de deux semaines, la cohérence a effectivement disparu ou presque de ta surface chère France. De ceux qui nous expliquent presque avec entrain qu’ils vont voter Macron alors même qu’ils n’avaient pas de mots assez durs pour le critiquer (coucou François Bayrou) à ceux qui n’ont pas respecté leur parole donnée sur l’honneur lors de la primaire socialiste (coucou Manuel Valls) en passant par le louvoiement permanent d’Emmanuel Macron, rien ne nous aura été épargné lors de cette campagne. Depuis quelques jours, chère France, on voit fleurir les accusations à l’encontre de ceux qui envisagent de ne pas voter Macron mais de s’abstenir ou de voter blanc. Dans une inversion assez phénoménale, digne du tremblement de concept nietzschéen, ce n’est plus ceux qui votent pour un candidat qui le font élire mais ceux qui refusent de voter pour l’un ou l’autre. A les écouter, il est plus honteux de s’abstenir que de voter pour le FN. Mais la balle finale mise dans la tête de la cohérence reste sans conteste la position de certains des défenseurs de Macron. Tout en expliquant aux abstentionnistes résolus qu’ils mettent sur le même plan leur candidat et la présidente du FN (ce qui n’est pas ma position), ils ne se rendent pas compte qu’ils mettent, eux, sur le même plan un abstentionniste et un électeur d’extrême-droite.
Depuis le 23 avril, petite France, tu as eu à subir un triste ballet, une dramatique procession, une funeste marche : celle des pompiers pyromanes. Dès le soir du premier tour sur les plateaux de télévisions ils étaient partout, surs de leur fait et pleins de morgue crasse. Si Dieu se rit réellement des Hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes alors tu as dû l’entendre rire à gorge déployée ma chère France depuis deux semaines. Ceux qui se sont empressés d’accourir sur les plateaux télé pour affirmer l’impérieuse nécessité de voter contre le Front National, de lui faire barrage, sont ceux-là même qui ont précipité sa montée en puissance dans notre pays. La palme de la tartufferie revenant sans conteste à Monsieur Valls qui après avoir été l’un des Premiers ministres le plus à droite de la Vème République, sinon le plus à droite, a fait montre d’un zèle proprement ridicule dans sa condamnation des abstentionnistes. Il est vrai que le tableau d’honneur de cette tartufferie est assez conséquent tant on ne peut regarder sans pouffer tous ceux qui ont contribué à légitimer les thèses de l’extrême-droite venir nous dire de faire barrage. Ces tristes cupides, qui pensent avant tout à conserver leurs prébendes, me font penser à des castors. Tel le lapin d’Alice au pays des merveilles ils ne font que répéter « barrage, barrage, barrage » tous les cinq ans. Le problème c’est que les mêmes castors s’empressent une fois les élections passées de renforcer le courant contre lequel ils nous enjoignent de faire barrage. Décidément non, ils n’ont honte de rien.
Tu l’as sans doute remarqué, chère France, le seul axe de campagne d’Emmanuel Macron durant cet entre-deux tours aura été la diabolisation du FN dans une logique vieille comme le monde : on dédiabolise pendant la campagne du premier tour pour diaboliser une fois la finale atteinte face au Mal. C’est ainsi que l’ancien ministre de l’économie a enchainé les déplacements pour diaboliser le FN et se présenter en camp du Bien. En mettant de côté le fait que cette stratégie ne fonctionne, à mes yeux, plus depuis longtemps, il me semble qu’il est nécessaire de questionner ce manichéisme outrancier et ce raisonnement si simpliste et binaire. Il n’est pas ici question de dire que le post-fascisme porté par Madame Le Pen n’est pas néfaste mais bien plus de montrer en quoi le libéralisme fou de Monsieur Macron n’est pas le Bien qu’il nous vend. En se rendant au mémorial de la Shoah ou en commémorant la mort de Brahim Bouarram, Emmanuel Macron a souhaité rappeler à tout le monde que l’idéologie portée par le Front National et par sa candidate tuait. Je crois que pour être juste il faut aussi enclencher le débat sur les morts portées par l’idéologie de Monsieur Macron. Suicides réguliers, pauvreté, augmentation du nombre de SDF, damnés du froid, longue est la liste des victimes du libéralisme fou défendu par Emmanuel Macron. Mais pour avoir une vue complète des choses, il faut regarder d’un point de vue mondial. Le modèle porté par Emmanuel Macron est celui qui pousse des centaines de milliers de personnes sur des embarcations de fortune parce qu’elles n’ont plus de quoi se nourrir chez elle en raison de la prédation des firmes transnationales et de l’agriculture intensive qui a tué l’agriculture vivrière. Finalement, si l’on regarde les choses de manière froide et clinique, les morts de la Méditerranée, notre mer commune qui s’est transformée en cloaque et en cimetière, sont le fruits d’un travail commun des deux idéologies présentes au second tour de notre élection présidentielle : le libéralisme fou pousse les gens à s’enfuir, le nationalisme abject les renvoie dans la mer une fois qu’ils arrivent près de nos côtes.
Une des antiennes les mieux partagées à l’égard des abstentionnistes depuis près de deux semaines, ma chère France, est l’argument selon lequel ceux qui s’abstiennent dimanche ont oublié la question du racisme. Dans la bouche de ceux qui reprochent cela aux abstentionnistes il faut comprendre que le racisme n’arriverait que si Marine Le Pen était élue dimanche soir. Ce qu’il y a de drôle – on est plus dans le rire jaune à ce niveau – c’est que le présupposé d’une telle position est que le racisme ne ronge pas déjà notre pays. Nous vivons dans un pays où l’Etat a été condamné pour discrimination dans l’affaire des contrôles au faciès, dans un pays où la discrimination à l’embauche (au faciès et/ou à l’adresse) est ancrée, un pays où les débats rances sur l’identité, sur l’immigration ou sur le burkini sont monnaie courante, un pays où des personnes meurent dans les mains de la police. Les pompiers pyromanes et autres castors qui appellent à faire barrage ont cédé depuis des années aux idées et à l’agenda du Front National. Les idées d’extrême-droite pullulent dans notre pays et dans sa classe politique. C’est eux qui ont comparé les femmes voilées à des « esclaves nègres », eux qui ont mis en place le ministère de l’identité nationale et de l’immigration, eux qui ont dit que les Roms « n’avaient pas vocation à s’intégrer », eux qui ont souhaité inscrire l’odieuse déchéance de nationalité dans la Constitution, eux qui ont cédé à la pulsion sécuritaire en nous plongeant dans l’état d’urgence depuis près d’un an et demi, eux qui ont pavé la voie aux idées d’extrême-droite. Pendant ce temps, par millions nous luttions contre le FN et contre son idéologie. Non nous ne faisons pas barrage nous luttons contre le courant que vous aidez à renforcer. Pendant que votre police gazait des migrants à Stalingrad nous étions debout la nuit pour leur apporter un peu de réconfort et de chaleur. Nous n’avons aucune, absolument aucune, leçon à recevoir de ces tristes castors qui ont peur pour leurs sièges et dorures de l’Assemblée. La réalité, ma petite France, c’est que beaucoup de ceux qui utilisent l’argument du racisme n’ont cure de ceux que vivent au quotidien ceux qui le subissent. Leur seule peur est narcissique, pas collective. Ils sont terrifiés que les journaux du monde entier titre le 8 mai « La France raciste ». Ils me font penser à ces Parisiens qui se gargarisent parce que le FN est bas dans la capitale. Ils n’ont que faire qu’il ait fait 21% dans la France tant qu’eux peuvent dire « nous on n’a pas voté pour elle ». D’ailleurs, on nous demande de faire barrage avec un bulletin pour une personne qui a attaqué déjà à deux reprises et sans arguments fondés le CCIF. Je n’attends rien de Monsieur Macron dans la lutte contre le racisme, s’il est élu cela n’arrêtera en rien la dynamique présente dans notre pays.
Je me fais long, chère France, il me faut conclure. La dernière raison pour laquelle je ne glisserai pas un bulletin Macron dans l’urne dimanche est que je l’ai combattu durant cinq années. Il y a cinq ans j’ai voté de manière enthousiaste pour François Hollande le jour de mon anniversaire. Très rapidement ce vote – comme celui de millions de personnes – a été trahi par le nouveau locataire de l’Elysée. L’un des principaux protagonistes de cette inversion (de mon adversaire c’est la finance à mon amie c’est la finance) a été Emmanuel Macron. En tant que conseiller économique puis Ministre de l’économie il va sans dire que c’est en partie son idéologie qui a été appliquée pendant cet interminable mandat avec les résultats désastreux que l’on connait en termes d’inégalités et de précarité. J’ai passé des nuits debout durant ce mandat pour lutter contre cette politique inique, j’ai écrit des billets et des billets pour dire à quel point je trouvais cette idéologie désastreuse. Il m’est donc impossible de voter pour une personne et, surtout, pour des idées que je combats sans relâche sans le ressentir comme une trahison envers moi-même. Je suis de ceux qui pensent que les urnes ne résolvent jamais rien à elles seules. C’est pourquoi, dès le 23 avril dernier et encore plus dès lundi, le combat continue. Je ne fais pas allusion ici qu’aux élections législatives. La politique c’est la vie de la Cité, c’est le quotidien. Le 6 mai 2012 j’accueillais la victoire de François Hollande comme un cadeau d’anniversaire, le 7 mai 2017 mon anniversaire sera passé d’un jour et je sais que je n’ai rien à attendre du résultat. Il est évident que j’aurai préféré une autre affiche pour ce deuxième tour mais la vie est ainsi faite. Il faut désormais regarder vers l’avenir et préparer la convergence à gauche. Notre responsabilité sera grande lors de ce quinquennat pour montrer qu’il existe une alternative au libéralisme fou et au nationalisme morbide. Quant à moi dimanche j’irai sans doute jouer au foot. J’aspire à autre chose qu’à être un castor pyromane et j’essaye d’imaginer Sisyphe heureux.
exactement.
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Bonsoir Marwen,
Le 26 août 2016 vous écriviez qu’ « Il nous [faut] résister et démontrer au quotidien que nous représentons bien plus les valeurs des grands penseurs de ce pays et des valeurs qui le portent…
Ils attendent de nous violence et feu de voiture, répondons leur étude et engagement.
Ils attendent de nous détestation de la République, montrons leur que nous y sommes bien plus attachés qu’eux.
Ils attendent de nous que nous ne soyons que destruction, montrons leur que nous sommes immensément plus dans la construction d’un avenir commun… » M.B.
Et Aujourd’hui ? vous renoncez ?
Le chemin n’est-il pas aussi important que le but ? Que dirait le Maître ?
https://m.youtube.com/watch?v=z1wRgER8FEw
Voici quelques unes des questions que je porte à notre réflexion collective :
Sur l’échelle du temps qu’est ma vie, (et ce qu’il en reste, en théorie !), suis-je ce que je dis que Je suis ?
Quelles sont la.e.s possibilités de réalisation de ce qui me tient.nent le plus à cœur ?
Quelles en sont les contraintes et corollaires ? Qu’est-ce qui est de l’ordre de l’acceptable, du refus/rejet, de l’idéal, du désir, du possible… ?
Comment réaliser mon humanité ? Discipliner mon impatience ? Raviver ma combattivité face à l’adversité ? L’adversité qu’est elle ? Comment la nommer ? La démasquer…
Comment Anéantir les idées sombres que d’aucuns dispersent/propagent/diffusent/répandent telles des puanteurs ?
Qui les porte ces ténèbres ? Quels sont ceux/celles avec qui le dialogue est possible et ceux/celles avec lesquels la D.I.S.C.U.S.S.I.O.N n’est pas même envisageable ?
Quid du grain ou de l’ivraie ?
Tout est question de choix ! Le non-choix ? … est un choix par défaut !
Parce que de nos vies nous n’avons pas TOUJOURS la maîtrise, qu’en sera t-il de dimanche 7 mai 2017 ? Souhaitons-nous avoir QUE nos yeux pour pleurer ?
Nous réveillerons-nous lundi 8 mai 2017 assommé.e.s par K.O. ou serons-nous plein d’une espérance nouvelle ? Prendrons-nous le risque d’une re.fondation ou adopterons-nous le repli, l’enfermement, l’infortune et le malheur ?…
Nous avons, vous et moi, parcouru un certain chemin depuis 2015, n’est-il pas ?
Cet à ce titre, et au regard de ma plus longue expérience que je m’autorise cet avis : des déceptions jalonnent le chemin de vie de chacun de nous, et on s’en remet toujours…
Néanmoins, il est des choix, des décisions qui laissent des regrets amers, âpres, aigres liés au non/mauvais usage de votre droit… celui de voter !
Ne pas être « pour » un candidat, je peux le comprendre,
MAIS
Ne pas marquer une opposition FAROUCHE, TRANCHÉE, CATÉGORIQUE, pleine et entière au Front National, ça je ne le conçois pas ! Pas venant de vous, Marwen !!
Il ne vous incombe pas, Marwen, de subir le syndrome d’Ajax fils de Telamon (cf.L’Iliade d’Homère) en lieu et place de Hamon/Mélanchon.
« Mourir pour des idées ? d’accord, mais de mort leeeeente »… G. Brassens
Et L’heure est grave… V.O.T.E.R n’est pas un luxe… c’est seulement
essentiel,
indispensable,
logique,
nécessaire,
primordial,
sain,
salubre,
vital,…
… UTILE, UUUUUUTILE, UTTTTTILE, UTIIIIILE, UTILLLLLE, UTILEEEEEE !
Savez-vous qu’ : … « Un jour, avec Charlie, je m’en souviens bien, je lui avais dit de passer à la maison pour regarder la finale de la Coupe des coupes, on a attrapé un sacré fou rire… » ##Vendredi???JeLis!!!
http://www.eppee.ouvaton.org/IMG/pdf/MATIN_BRUN.pdf
Ah oui, très Important : portez-vous bien, Marwen ! A bientôt…
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